A la demande des habitants, un rouleau de fibre de coco et de la terre sont transportés par les ouvriers de la mairie dans le quartier, dans un espace commun. Nombre de ces espaces communs que l'on reconnaissait sous la forme du "lakou"(petite cour qui pouvait servir de cuisine, ou d'autres activités domestiques), se retrouvent aujourd'hui sous forme d'interstices résiduels, ou de couloirs.
C'est dans ces interstices que s'installe ce dispositif.
Une fois posé au sol, le rouleau est transformé en contenant. Il est laissé à l'appropriation des habitants qui viennent y planter ce qu'ils souhaitent.
Dans ce cas le contenant est public et le contenu est privé.